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Photo du rédacteurPascal D.

Chaque dimanche quelques mots... Hommage

SOUVIENS-TOI


L'Armistice 1918 "signe" l'arrêt des combats et annonce la paix. La guerre est finie, rien n'est gagné pour autant. Parler de la victoire méprise les victimes, les unes blessées mortellement, d'autres blessées à vie. La guerre est finie, mais la paix reste à gagner.


La vie a repris son cours. Les jeunes s'embrassent devant un monument érigé en

hommage aux libérateurs de la guerre. Comme s'ils exorcisaient la guerre par la tendresse, comme - si jeunes qu'ils soient - ils voulaient suivre l'intuition, que se souvenir de la guerre est le tremplin de la paix.


La paix ne s'impose pas quand cessent les bruits des armes, la vengeance guette trop souvent dans le silence des armes déposées en attente. La paix attend des gestes fraternels pour se révéler, pour manifester son visage réel.


Le 2 avril 2018, le Pape François, au lendemain de Pâques, lors de la prière "Regina coeli" annonce "la fraternité" comme le premier fruit de la Pâque de Jésus : avec sa mort et sa résurrection, il a vaincu le péché qui séparait l'homme de Dieu, l'homme de lui-même, l'homme de ses soeurs et ses frères. (...) Il a rétabli la paix, commençant à tisser la toile d'une nouvelle fraternité. Elle ouvre au partage et donne accès à l'engagement pour le bien commun et la justice sociale, sans elle la paix est impossible. Elle seule peut garantir une paix durable, peut vaincre les pauvretés, peut éteindre les tensions et les guerres, peut extirper la corruption et la criminalité. Qu'elle puisse devenir notre style de vie et le modèle de nos relations...

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