Méditation 26e dimanche dans l’année
- Chantal B.
- 3 oct. 2024
- 2 min de lecture

Et si on s’arrêtait, tout simplement, pour regarder ce qu’il y a
de beau, de bon, autour de nous ?
Et si on choisissait de s’émerveiller. Juste parce que c’est
beau et bon !
Et si on prenait le temps de remercier. Pour la créativité sans
limite de l’être humain, pour tous ceux qui cherchent à faire
le bien et à rendre notre monde plus beau, pour tous les chercheurs de sens et les curieux de Dieu...
Mais... car il y a un mais ! Les rabat-joie et les scrogneugneux s’y entendent à merveille pour émousser l’enthousiasme, critiquer, souligner les limites et imperfections. Les disciplesde Jésus aussi se montrent de parfaits éteignoirs, quand ils se plaignent que quelqu’un, qui n’est pas des leurs, aurait fait
un miracle.
Pourquoi avons-nous tant de difficulté à reconnaître ce qui est positif, chez les autres et dans le monde ? Jalousie ?
Volonté de garder la maîtrise ? Pessimisme ?
Et pourquoi notre Église a-t-elle autant de mal à reconnaître
les richesses spirituelles présentes dans d’autres traditions religieuses ? Cela n’enlève rien à la beauté sans égale du Dieu de la Bible !
N’oublions jamais que l’Esprit de Dieu est libre, qu’il souffle où il veut.
Il ne faut pas se scandaliser de la liberté de Dieu, rappelait le pape François ce matin à Bruxelles. Cette liberté divine est une brise rafraîchissante, qui vient renverser nos rigidités et nos dogmatismes.
Olivier Fröhlich
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (Mc 9, 38-43.45.47-48)
En ce temps-là, Jean, l’un des Douze, disait à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser les démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il n’est pas de ceux qui nous suivent. » Jésus répondit : « Ne l’en empêchez pas, car celui qui fait un miracle en mon nom ne peut pas, aussitôt après, mal parler de moi ; celui qui n’est pas contre nous est pour nous. Et celui qui vous donnera un verre d’eau au nom de votre appartenance au Christ, amen, je vous le dis, il ne restera pas sans récompense.
Celui qui est un scandale, une occasion de chute, pour un seul de ces petits qui croient en moi, mieux vaudrait pour lui qu’on lui attache au cou une de ces meules que tournent les ânes, et qu’on le jette à la mer. Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas.
Si ton pied est pour toi une occasion de chute, coupe-le. Mieux vaut pour toi entrer estropié dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux pieds. Si ton oeil est pour toi une occasion de chute, arrache-le. Mieux vaut pour toi entrer borgne dans le royaume de Dieu que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux yeux, là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas. »
Lectures : www.aelf.org/2024-09-29/romain/messe
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