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Chantal B.

Méditation : 4e dimanche de l’Avent

La Visitation de Marie à Elisabeth


“Bezoeken is zoeken” : visiter, c’est chercher… Avez-vous remarqué qu’en néerlandais, le verbe visiter ‘bezoeken’ contient la racine du verbe ‘zoeken’, chercher (c’est la même logique en allemand). Visiter, c’est donc chercher...


Que cherche-t-on dans la visite ?


Marie vient visiter sa cousine Élisabeth : elles ont des tas de choses à se dire, tant l’inouï a fait irruption dans leur vie. Toutes les deux vont donner la vie. L’une, Marie, est maman trop tôt, l’autre, Élisabeth trop tard. Toutes deux doivent s’inquiéter de l’avenir, mais c’est la joie qui prend le dessus. Même le bébé d’Élisabeth tressaille d’allégresse ! Car toutes deux se rendent compte que c’est l’œuvre de Dieu qui est en train de s’accomplir.


Visiter l’autre, c’est découvrir l’œuvre de Dieu en lui ou en elle, laisser la louange venir aux lèvres pour célébrer le bonheur de l’autre. Visiter l’autre, c’est chercher en lui ce qu’il porte de divin et s’émerveiller.


Marie vient visiter sa cousine Élisabeth comme Dieu vient visiter son peuple. Comme une icône de l’incarnation : à Noël, Dieu s’invite chez nous, il vient visiter l’humanité.


Mais que cherche Dieu quand il vient visiter notre humanité ? En Jésus, Dieu se fait homme pour pouvoir vibrer pleinement à tout ce qui fait notre humanité, pour rire et pleureur, chanter et danser, méditer et contempler, travailler et se détendre.


A Noël Dieu vient visiter l’humanité car il cherche l’amitié de l’homme, pour construire cette communion d’amour qui fonde notre espérance.


Olivier Fröhlich


 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 1,39-45)


En ces jours-là, Marie se mit en route et se rendit avec empressement vers la région montagneuse, dans une ville de Judée. Elle entra dans la maison de Zacharie et salua Élisabeth. Or, quand Élisabeth entendit la salutation de Marie, l’enfant tressaillit en elle. Alors, Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’écria d’une voix forte : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni. D’où m’est-il donné que la mère de mon Seigneur vienne jusqu’à moi ? Car, lorsque tes paroles de salutation sont parvenues à mes oreilles, l’enfant a tressailli d’allégresse en moi. Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur. »


 

Image : Arcabas

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