Méditation : Dimanche des Rameaux et de la Passion
- Chantal B.
- il y a 7 heures
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« J’avance comme un âne » écrivait le cardinal Etchegaray... l’âne des Rameaux, celui qui porta le Christ lors de son entrée à Jérusalem.
Comme un âne, vraiment ?
Oui, nous sommes invités à porter le Christ, lui qui vient habiter au plus intime de nous-mêmes.
Comme l’âne, nous portons Jésus, mais c’est lui, le Christ, qui tient les rênes et nous guide. A nous de lui faire confiance, de nous laisser conduire vers son Royaume d’amour et de paix.
Un chemin que nous parcourons tranquillement, avec le temps, en douceur. Le cheval galope, l’âne trottine, avance à son rythme. Il est paisible et prudent sur les chemins étroits ou escarpés : ainsi en va-t-il de la vie spirituelle, qui progresse au pas de l’âne, tranquillement, en douceur, sur des sentiers parfois capricieux.
Un chemin d’humilité et de simplicité, à l’image de l’âne (le cheval est plus prestigieux). Jésus est acclamé par les foules, il pourrait se laisser prendre par la tentation du pouvoir ... Mais il avance sur un petit ânon, qui lui rappelle sa mission : oui, il sera vainqueur du mal, mais pas par la force et l’épée. Par la douceur et le don de soi.
N’hésitez donc pas à faire l’âne tout au long de cette sainte semaine ! Mais l’âne de Jérusalem, qui se laisse guider, humble mais fier de porter le Seigneur.
Olivier Fröhlich
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (Lc 19, 28-40)
En ce temps-là, Jésus partit en avant pour monter à Jérusalem. Lorsqu’il approcha de Bethphagé et de Béthanie, près de l’endroit appelé mont des Oliviers, il envoya deux de ses disciples, en disant : « Allez à ce village d’en face.

À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez le. Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Parce que le Seigneur en a besoin.’ » Les envoyés partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Alors qu’ils détachaient le petit âne, ses maîtres leur demandèrent : « Pourquoi détachez-vous l’âne ? » Ils répondirent : « Parce que le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne auprès de Jésus, jetèrent leurs manteaux dessus, et y firent monter Jésus. À
mesure que Jésus avançait, les gens étendaient leurs manteaux sur le chemin. Alors que déjà Jésus approchait de la descente du mont des Oliviers, toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus, et ils disaient : « Béni soit celui qui vient, le Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, réprimande tes disciples ! » Mais il prit la parole en disant : « Je vous le dis : si eux se taisent, les pierres crieront. »
Lectures : www.aelf.org/2025-04-13/romain/messe
Image : Entrée à Jérusalem, Sr Marie-Boniface Stolberg
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